*Boucler*

Ses cheveux

Ses lacets

Sa valise

Son blog

S'envoler

Réfléchir

Se renouveler peut-être

Changer un peu au moins

Peur de lasser

S'envoler

Oui

Mais revenir bien sûr

On n'arrête pas comme ça un papillon qui papillonne

*Participer*

En guise de conclusion

Avant de prendre une pause

Si le coeur vous en dit

Si cela vous amuse

Fouillez vos souvenirs

Ou toutes les archives

Le papillon serait curieux

De connaître

Disons...

Le top 10

Le top 5

Ou votre préféré

De ses 99 papillonnages éparpillés

Merci merci merci

*Offrir*

Déposé

Près de toi

Sur cette pierre si froide

Ce petit présent-là...

J'aurais aimé voir ton visage

Entendre ton merci

Sentir ta joue aussi,

Mais, sous le petit arbre arrondi,

C'est le silence

Le glacé de ce si long hiver

La neige sur les graviers

La grille qui se referme

Ne pas vaciller

Se soutenir

S'accrocher à quelque chose d'insaisissable

De lointain

Comme ce doux carillon

Qui, nuit et jour,

Tinte pour toi

*Se protéger*

Les papillons sont-ils dangereux?

Ou vulnérables?

Les deux peut-être

Allez savoir...

*Récompenser*

Alors que je m'apprête à

Je reçois un

De la gentille K de K Design

Alors je ne peux pas ne pas

Alors que pourtant mais bon

Donc

Sept secrets sur le papillon:

*Je n'ai jamais dessiné avant de tenir ce blog (je ne sais pas ce qui m'a pris)

*Je n'ose rien de mes rêves je doute de tout

*Alors je vis dans mes rêves où je ne doute de rien

*J'aime les robes légères et les froufrous (pourtant je quitte peu mon jean)

*J'aime virevolter danser avec une robe légère et des froufrous (mais les occasions se raréfient)

*Traverser la Seine (avec une robe légère? Pas forcément!) me procure un sentiment de liberté

*Je ne suis rien d'autre qu'un papillon égaré

Ouf! C'est fait.....

Selon la règle, je dois nommer sept blogs pour le Kreativ Blog Award

Alors, en prime, le papillon vous livre un huitième secret:

*Je ne sais pas choisir!

Donc, pas de nomination, cela m'est impossible...

*Chiner*

Fouiller des yeux

Pendant la promenade

Les cartons

Les stands

Les étalages

Dépoussiérer du doigt

Les fleurettes des tasses

Soulever de la main

Deux ou trois jolis cadres

Balancer du pied

Un mini rocking-chair

Réfléchir un instant

Devant ce grand lampadaire

Pousser du coude

La porte d'une vieille armoire

Hésiter, encore

Il faudrait une maison de campagne

Sortir du fond

Cachée derrière

Une série de petites cases en bois

Combien en voulez-vous?

D'accord, ça ira

Repartir

Guillerette

Avec la chose sous le bras

*S'effrayer*

Mais quelle est cette femme

Qui marche à mes côtés?

Quelle est cette femme si droite

Je n'ose pas la regarder

Son chignon est trop strict

Son visage un peu triste

Tout en noir elle avance

Elle est lisse

Presque hautaine il me semble...

Je remarque sa main

Accrochée à son sac

Une main blanche

Sèche

Qui se noue

Qui se ride

Je vais la distancier

Marcher plus vite

M'éloigner

Le bruit de ses talons de dame

Le bruit de ses talons qui claquent

Me dérange

Trouble ma promenade

Je veux rêver, moi

Avant de m'élancer

Je tourne un peu la tête

Ah! Mais c'est mon reflet

Mon dieu mais que faire?

C'est moi

Là

Que je vois qui me gène

Courir?

S'enfuir?

Se fuir, en somme

Tiens, toi!

(Je prends la main d'un inconnu)

Regarde-moi, gentil passant

Regarde-moi

Dis-moi

Hein?

Dis-moi que je ne suis pas comme ça....

*Respirer*

Un petit air de printemps

Inattendu en février

Un petit air réconfortant

Soufflé par un laurier blanc...

Rentré au chaud

Derrière le carreau

Il a osé

Pour le papillon

Sortir tous ses boutons

Conclusion :

Rester derrière la vitre

Se montrer patient

Ne pas faire le pitre

Et assurément

Même avec très peu d'attentions

Connaître l'éclosion

*Ecouter*

Ah?

Mais oui....

Ecoute....

C'est ton silence que j'entends

Oui

C'est bien lui

Ton silence

Là

Immense

Il me poursuit ton silence

Il m'interroge

Je l'interroge

Je lui parle

Je l'adopte

Puisqu'il est là

Toujours

Sournois

Qui me nargue

Me ridiculise

M'handicape

Me ralentit

Oui

Ton silence

Qui m'accompagne

Auquel je raconte les plus longues histoires

Ton silence

Qui m'endort

Ton silence

Dont je me suis fait l'amie

Ton silence

Qui ne fait pas de bruit

Mais qui est si présent

Que je n'entends que lui