Alors je cours
Vite
Je traverse le pont
(Pour ceux qui suivent
Vous le savez
Les ponts transportent le papillon)
Je traverse le pont
Donc
J'attrape le soleil
Qui me pousse
Qui m'entraîne
(Il est sympa celui-là)
Et je les sème
Je tente
Je les sème
Je les plante
Je les noie même
Dans la Seine tiens
Les doutes
Les démons
Je cours
Longtemps
Le soleil se couche
Tant pis
Je continue sans lui
J'y suis presque
Je m'essouffle
Je ne me retourne pas
Ils me poursuivent
J'arrive
Je sonne
Tu m'ouvres
Je referme la porte
Vite
A double tour
Je respire
Me détends
Un instant
Je t'écoute
Je t'entends
Tu me rassures
Tu me comprends
Je te souris
Je ne dis rien
Mais je m'inquiète :
Sous la porte
J'aperçois un interstice
Un passage
Je sais déjà
Qu'il ne leur en faut pas plus que ça...
8 commentaires:
l'amour c'est radicale, a deux c'est toujours mieux, si c'est presque deux, alors, tu prends une poignée de fleurs (jonquilles c'est mieux), tu les jettes derriere toi, c'est radicale !
Bonjour, les dessins de ce blog sont chouettissimes et les textes y sont jolis à souhaits (ou l'inverse). J'aime beaucoup !
joli petit papillion...puises tes forces dans l'amour pour faire disparaitre toutes ces méchantes doutes...
Oh là là ! C'est drôle comme vous interprétez mes mots !!
Coucou
La tortue légère t'a mis dans sa liste, elle adore les papillons et surtout celui ci qui papillonne.
Ne cours pas trop papillon sur les ponts, les clés tu pourrais faire tomber ?
Et les démons, de toutes façons, ne savent pas cuisiner les papillons sur les ponts, tu sais ?
j'ai "rencontré" le papillon qui court...
et aujourd'hui je sais que le papillon a une baguette magique...
d'où l'intérêt des fameux "chien de porte" en lainage de ceux qui ne laissent rien passer, le froid comme les angoisses !
Les interstices laissent passer la lumière...
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