Je n'ai pas envie de rentrer
Mais je n'ai pas envie de rester non plus
Tiens
Je traverserai bien Paris pieds nus
Allez, viens, Tristesse
On y va
Je n'aime pas quand tu me tombes dessus comme ça
Je m'ennuie
Ils m'ennuient
On était bien pourtant
Elle étaient belles les premières danses
Mais tu débarques
Sournoisement
Alors soudain je n'ai plus envie
Regarde pourtant ce petit jardin sauvage et pavé
Les branches fraîches de la pluie
Il faut se courber pour passer
La grille perdue dans la verdure
Et les petits escaliers de pierre pour remonter sur la ville
Marcher doucement
Envoyer un SOS
Faire des autoportraits sur fond de ciel noir
C'est la nuit
Tristesse
Elle est douce
Tu sais comme j'aime
Allez, on y va, on sautille, on pédale, on dit n'importe quoi ?
Bon
D'accord, d'accord
Je n'ai rien dit
On rentre
(Mais demain je prends une autre copine pour sortir...)
7 commentaires:
Prends joyeuse avec toi et le soleil reviendra :)
Touchant.
oh tiens, partageons le même parapluie...
Emouvant ...
Comme tu racontes bien "ces états d'âme " qui sont parfois les notres aussi.
Quelle délicatesse dans tes mots.
à bientôt
marilyne
Ah cette tristesse, vilaine amie qui s'incruste pas mal chez moi aussi ces derniers temps. Tes illustrations, c'est un jeu de memory ?
Bah cette copine est un peu une pot de colle, non? J'arrive pas à m'en débarrasser. Trop souvent elle s'invite à l'improviste.
"on sautille, on pédale, on dit n'importe quoi", ça la fait fuir?
Enregistrer un commentaire