05/07/2013
*Malaxer*
88% de batterie sur mon téléphone à 10km/h sur le périphérique
Le silence de notre conversation aurait pu être immense
Mais
J'ai préféré me caler contre Alain
Je le connais si bien
Il a chanté très fort
Malaxe d'abord
Et puis la suite
Et puis trois fois la même
Qui est si belle
Et puis
Evidemment
Je me suis emplie de quelque chose d'étrange
Ce matin pour le chemin
J'ai choisi le gris des tunnels
Et j'ai lu ça :
"Aimez-les, vos amis, vos amours, aimez-les de toutes vos forces, mettez-y tout ce qu'il y a de plus beau en vous. Quand vous aurez mon âge, vous serez perdue, car peu de gens vous auront connue jeune et belle, vous serez pour tous une vieille dame."*
Il n'y a plus de temps à perdre, dans quelques jours je serai plus vieille encore
C'est inéluctable
C'est un traumatisme
C'est épouvantable
Presque perdue alors déjà
Bon
Dès que possible, donc, dès que possible.
*Simonetta Greggio, La douceur des hommes. Je n'en suis qu'à la page 36, je ne peux pas vous dire encore si c'est bien. Mais à la page 32, il y a ça : " La brutalité de la tendresse, voilà ce qui m'a fait défaillir, ma petite fille, toute ma vie." C'est déjà pas mal.
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9 commentaires:
Ta poésie ,s'améliore,la fleur disparaît au profit du nectar...
Je partage ça avec toi, tu sais, l'urgence. Dès que possible. On va y arriver hein.
Une dame moins jeune c'est très joli.
Elle a sa vie qui pétille dans ses yeux.
Ne pas perdre de temps, profiter de chaque seconde, du soleil sur la peau, des fleurs du balcon,du livre entre les mains, des rêveries dans Paris.....du thé glacé et des nuages qui passent....
Tu sais, aujourd'hui tu seras plus jeune que demain ... et regarde bien, c'est pareil chaque jour ... c'est si loin demain !
Avec tes mots le périf semble moins gris ... c'est chouette !
Bises et bon dimanche à toi.
Viviane.
Alain... il me manque tellement... immensément.
Heureusement il reste ses mots, sa poésie... ♥
tempus fugit
Je ne sais pas l’heure qu’il est
Quelle importance après tout
C’est le moment de la pluie
Puis du vent tiède
Cela peut-être l’instant du thé
C’est propice
L’heure des épices
L’instant thé
L’instant « t »
L’instantané
Pour ça, j’ai le nez !
L’heure où j’arrime
Vers et rimes
Où est le sablier ?
L’ai-je oublié ?
Tablier
Fourmilier
Familier
Fou à lier
C’est l’heure du thé
Avec le chapelier
Et la lisse au pays des vermeilles
Tic tac tic toc
La belle montre
Où l’or loge
Entre les aiguilles
Qui trottent
Ou trainent un peu
Celle-ci sanglote
Je ne sais pas l’heure qu’il peut-être
Qui s’en soucie
Après tout
La pluie s’est arrêtée
L’heure de contempler
La goutte tracer son chemin
Sur le carreau
Du temps qui passe.
["ze" Chechire cat]
http://www.youtube.com/watch?v=G99FfalLFWQ
pour en finir avec le temps des absences
~ "ze" Chechire cat ~
Tout n'est peut-être pas une question d'âge et de temps qui passe...
Tout est peut-être dans le regard qui embrasse, la main qui cueille, l'instant qui se croque.
Chaque instant est une naissance, non ? Nous naissons sans répit... c'est exaltant, la vie.
Tout n'est peut-être pas une question d'âge et de temps qui passe...
Tout est peut-être dans le regard qui embrasse, la main qui cueille, l'instant qui se croque.
Chaque instant est une naissance, non ? Nous naissons sans répit... c'est exaltant, la vie.
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