J'aime me glisser dans mon lit
J'aime me glisser dans la nuit
J'aime me glisser dans ma robe en mousseline
J'aime glisser sur l'asphalte mouillé en vélo
J'aime glisser sur le parquet ciré en dansant le tango
J'aime glisser des lettres dans la boîte jaune
J'aime glisser ma main sous les tee-shirt des garçons (de ma maison)
J'aime (attention j'inverse) qu'on me glisse un mot doux à l'oreille
J'aime glisser des noisettes fraîches dans mes poches et les manger au bord de la petite route en les cassant avec un caillou. Ça me rappelle quand je traversais les terres noires pour rejoindre la haie de noisetiers chez ma grand-mère et que je cassais tout l'après-midi des noisettes, fascinée que j'étais de recueillir les petits vers blancs fripés et adorables.
C'est tout ?
Non.
J'ai chanté toute la nuit une petite chanson du coup je n'ai pas dormi encore.
Je ne vous dis pas laquelle, elle risquerait de se réinstaller dans ma tête pour la nuit entière.
Non.
Ma collègue préférée m'a dit aujourd'hui :
- Mais tes lectrices, elles doivent t'imaginer habillée tout en noir et toute triste...
- Ha bon ? Tu crois ?
- Alors que, pas du tout, tu te "poiles" toute la journée !
(Avec toi, ma chère Yeah Yeah, c'est sûr, difficile de faire autrement.)
Donc, rectification mes chères lectrices, (les lecteurs comptent pour du beurre), sachez que je ne m'habille pas tous les jours en noir et qu'il y a des jours où je ne pleure pas, si si, des jours où je suis si rieuse que je cours dans les flaques en ballerine avec mon parapluie fleuri et mon manteau jaune et que j'aime beaucoup ça.
C'est tout ?
Oui. Désolée.
Ah non. Merci beaucoup.
10 commentaires:
Je ne t'ai jamais imaginée toute de noir vêtue.. :-)
des petits vers blancs.. ?? (boouuuh.. ma phobie)
Elle n'était pas noire la jupe que tu portais avec son gilet -ou était-ce une robe ?- le jour oú l'on s'est croisée il y a deux automnes (presque. Presque deux, tu te rends compte ?!). Elle n'était pas noire, plutôt marron, non ?
Je t'imagine dans des robes fleuries. Oui, des robes à fleurs, peut-être sur fond noir mais avec du rouge, de petites fleurs rouges. Oui, peut-être sur fond noir mais pas tous les jours ! :-)
hihihi oui, les gens DOIVENT savoir ! et tu devrais aussi leur parler de ton gâteau au chocolat ...
Je t'imagine plutôt en rouge, jaune ou bleu avec une robe qui vole pour aller danser... et puis les jours tristes, un petit pull doux gris souris.
Moi je SAIS que tu ne t'habilles pas en noir, que tu serais plutôt une amoureuse des couleurs. C'est d'ailleurs l'une des réflexions que je m'étais faites la première fois que tu es venue jusqu'ici : "Mais elle est beaucoup plus drôle dans la vraie vie !"
moi aussi, j'aime tout ça, même quand je suis triste et que j'ai le blues. Mais c'est c'est tellement beau et drôle à la fois la vie avec toi, que je t' imagine plus avec des ballerines, des robes qui "tournent" et des couleurs . Mais un jour, mets nous une photo !
bonne soirée et merci pour ton rire .
yvette
J'sais pas, je ne t'imagine en tous les cas pas toute en noir, et dans ma rubrique "aujourd'hui j'ai aimé", j'sais pas, peut-être que j'aurais mis "lire le papillon"? L'écriture est un monde en soi, alors, on écrit ce qui nous passe par la tête le corps et le coeur et les autres s'imaginent des tas de choses sur l'auteur. J'en sais rien.
Je l'aime ce texte! :-)
Moi non plus je ne te voyais pas vraiment en noir...
Et puis, oui, oui, parles-nous de ton gâteau au chocolat!!! ;-)
J'aime glisser un oeil, sur ce blog, où je reviens, et où, chaque fois, je me dis que la personne, derrière, elle doit être vraiment, vraiment chouette.
Et bien, je n'ai jamais imaginé que tu errais fantômatique dans les rues de Paris, de noir vêtue, les ruisseaux ininterrompus au coin des yeux. J'ai semé et planté quantité de plantes et fleurs , dans mon nouveau jardin urbain, pour faire pousser des papillons, et même la nuit, je n'ai jamais rencontré de papillon aux ailes noires et la larme à l'oeil . parfois, ceux de nuit glissent leurs fourreaux brun sur mes fenêtres, du velours.
et je m'en retourne glisser sur tes mots .
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