Souvent
Le matin
Je me perds dans la contemplation muette du moineau qui picore sur mon balcon les miettes tombées de la nappe la veille
Je m'accorde la poursuite de cette longue rêverie en décalant mon regard sur le blanc du ciel
Je m'accorde des rêves infinis
Je m'accorde des fins heureuses
Ce doit être pour cela que je ne rêve plus la nuit
Les anges sont nombreux dans mes matins d'hiver.
(Merci beaucoup pour ce lien arrivé jusqu'à moi un matin silencieux.)
J'aime bien quand tu me picores. (Dessin original, vendu.)