J'ai enjambé le barbelé
Sauté le ruisseau
Ecrasé la neige
Respiré le blanc
J'ai cherché l'écho l'écho l'écho l'écho l'écho
Trouvé le silence
Me suis glissée sous l'autre
L'autre barbelé
Y ai laissé des cheveux
Me suis roulée dans le soleil
J'aurais voulu fermer les yeux dans tes bras pour reconnaître le son de ta voix
C'est quoi déjà ce que tu fais en math ? je lui crie
Il est loin il avance vite :
"Les identités remarquables."
Ha oui
Je ne sais pas ce que c'est mais j'aime bien penser identités remarquables en écrasant la neige ça m'inspire les identités remarquables dans cet espace les identités remarquables les vies parallèles les histoires singulières les béances le néant cet infini devant
Mais attends-moi !
J'ai dévalé la pente
Remonté l'autre en soufflant essoufflée A bout de souffle souffle-moi
Il faut que je reprenne la danse
Non
Plutôt les courses folles
Oui
Enjamber enjamber enjamber enjamber enjamber enjamber
Les barbelés
Le silence
Le précipice
Je me sens tellement en vie ici
Envie aussi
Je finirai pas l'atteindre
L'horizon
Et ne me demandez pas pourquoi le landau.
Et puis, vous pouvez envoyer les voeux amoureux.
2 commentaires:
coup de foudre. (je te chuchote un merci à l'oreille)
Oh mais il est tellement beau ce billet, ces mots, ce landau. Tout, tout, tout, j'aime T O U T.
Enregistrer un commentaire