09/10/2014
*S'enjuper*
Quand je suis entrée dans son bureau, j'ai regretté d'avoir choisi cette jupe. Mes talons ont fait beaucoup de bruit sur le vieux parquet, j'ai fini par marcher sur la pointe des pieds.
Il m'a apporté un café dans un gobelet en plastique blanc.
Et il a tout déballé.
Et puis j'ai tout déballé.
Quand je suis ressortie dans la rue et que le vent doux faisait voler ma jupe, je n'ai plus regretté.
Quand j'ai pris un vélo et qu'elle dévoilait mes collants à plumetis en faisant des vagues, je me suis dit, j'ai bien choisi.
Et quand, en montant les marches en bois du parvis, elle s'est gonflée comme un petit parachute, alors là j'étais comblée.
Une jupe, un peu de vent et j'oublie....
*
Et puis ce matin une sensation, et puis sous la douche une phrase qui en découle : je crois que je préfère l'étiolement à la coupe franche.
Peut-être quand cela m'arrange.
Les calendriers 2015 sont dans le magasin !
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3 commentaires:
'love wind !
Je comprends pas tout, mais c'est beau les ellipses, et puis le vent de la poésie, ça caresse, on n'a pas besoin de comprendre pourquoi.
Poupou pi dou ;)
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