Je suis là je suis revenue le soleil m'a brulé les joues je suis là vous êtes où je dois trouver le courage de ne plus buter sur la même marche.
J'ai vu les petites voiles colorées dépasser le Phare du bout du monde. J'ai vu l'horizon et le soir colorer de noir les herbes dansantes sur la mer. J'ai regardé depuis les rochers les enfants quitter le port dans leur voilier.
J'ai écrit dans la nuit des mots minuscules. Un réveil toutes les deux heures comme les nourrissons pour me rassurer. J'ai eu peur dans le noir complet je n'étais pas dans mon lit il me fallait quelques secondes de tâtonnement dans les draps sur les murs pour retrouver mes pensées. Et m'y suspendre.
J'ai écrit "je suis inquiète jusqu'à l'horizon" et en même temps je me roulais dans le gazon en riant. Je transporte un paradoxe.
Je maîtrise le laisser aller, la douce dérive, l'amer abandon.
Merci pour vos commandes. Mes cartes s'envolent vers le Japon. Douce sensation.
3 commentaires:
Contente de vous retrouver, Papillon. Et aussi les ailes de vos mots.
Il est bon de se promener dans votre univers , Papillon !
Les mots y jouent une douce mélodie à laquelle vos dessins
répondent .
Alors , de temps en temps j’entrouvre la porte
pour venir voir ce qui se passe .
Merci pour tout cela !
Elisabeth
merci Papillon, merci.
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