Il y avait des sanglots très tristes dans mon rêve. Si bien qu'en me réveillant j'en ressentais encore les secousses. Mais mes yeux étaient secs et j'avais perdu le pourquoi des larmes.
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J'avance dans la petite rue désertée. Des roses anciennes dans la vitrine. Il a écrit à la main une citation sur du kraft, le fleuriste. Je m'arrête.
"Mesdames, si la personne qui vous accompagne vous estime si peu que, passant devant l'échoppe d'un fleuriste, elle ne vous comble pas d'un baiser et de fleurs : quittez-la !" Ovide, L'Art d'aimer.
Je vérifie derrière moi. Il n'y a personne.
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Dans la voiture j'augmente le son de la chanson et nous rions en nous tortillant. J'ai mes talons dans mon sac j'y glisse mes pieds je ferme les boucles. Qu'il est bon de tanguer sous les arbres quand la nuit tombe.
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Juillet se parcelle en douces sensations. Même la lune s'enlace.
"Continuez à être légère, c'est une forme d'élégance. Ne pas peser sur les autres."
Je fais de mon mieux entre les sanglots.
2 commentaires:
Ils sont bien jolis ces petits textes de juillet ! Bon dimanche, Papillon :)
quel joli texte! et vos dessins me touchent toujours autant, merci
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