En regardant par la fenêtre je me suis laissée aspirer par la douce désolation de l'automne et par l'appel silencieux du crachin. Il pluviotait sur les quais dorés d'octobre et je suis arrivée jusqu'à cet endroit où les chiens furètent gaiement et les amoureux s'enlacent sur les bancs de pierre.
C'était si gai de sentir dans mon dos la lumière décliner. Les mouettes m'accompagnaient.
A la fin de ma promenade la nuit était tombée et les trottoirs luisaient comme j'aime qu'ils luisent et il bruinait encore comme j'aime qu'il bruine et les verrières d'Austerlitz reflétaient mon désir dans le ciel.
Après j'ai parlé de dérive, d'écho et de petits bas de laine.
1 - Je dédie ce papillonnage à l'Arrosoir.
2 - Ce dessin est un très vieux dessin repêché. Pardon.
3 - Merci beaucoup pour toutes vos commandes !
1 commentaire:
ohhhhhhhhhhh oui je comprends, je ressens tout ce que tu décris et je te remercie pour ce joli voyage...merci infiniment. bise
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