26/11/2015
*Se réfugier*
Mon café est de moins en moins fort et de plus en plus sucré. J'ai choisi une jupe au tissu si fluide qu'elle danse sur mes jambes et vous savez comme j'aime. La soie se cache sous la laine douce. Je m'emmitoufle. Je m'arrête dans le rayon du soleil et me laisse pleurer sous la pluie. Je glisse mes mains dans les boucles sous les chemises et dans les pages. Je suis en quête de voix graves aux mots tendres de voix gaies aux mots chantants, je n'entends plus ceux qui piquent ceux qui crient ceux qui savent mieux que personne. J'offre à la lune son dernier quartier et je me rêve nue sous elle. Je me rêve dans un refuge abandonné. Je me rêve dans une chambre anonyme. Je me rêve sous la plume de cent édredons. Je me rêve dans le vent glacé de Venise. Je me rêve avec mes joyeux à me rouler dans la neige. Je me rêve patiente. Je me rêve muette à écrire tout enfin. Ou, au contraire, plus rien. Je me rêve une maison. Je n'ai plus envie de donner d'explications.
Et puis, merci beaucoup pour vos mots et vos commandes.
Et pour toutes celles qui s'inquiètent, le tampon "Boîte aux lettres" sera de nouveau disponible dans le courant du mois de décembre.
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5 commentaires:
Bonjour,
Je découvre votre univers et vos mots me font un bien fou, ils sont comme une caresse dont j'ai tant besoin en ce moment.
Alors merci.
Joanne
Merci merci merci pour vos mots tout doux (et aussi pour la bonne nouvelle pour le tampon boîte aux lettres !) - Laetitia
rien d'autre que lire votre univers sans chercher à comprendre.Juste sentir
Plus je vous lis et plus j'aime cette poesie ... dans ce monde si dur !! quel bien .. il me tarde d'ouvrir votre calendrier pour apporter un peu de poesie dans ma maison .. bizou et bon we
Je suis heureuse de vous lire petit Papillon joli, ouh...j'ai bien senti là tapi que cela me tardait....comme un relancement avant de pouvoir se rêver à nouveau....si vous vous rêvez à la montagne, c'est tout simple, allez tout droit, jusqu'à monter presque tout là-haut, il suffit juste de contourner le mont à mille deux cents mètres et je suis cachée là...dans mon terrier, face au massif enneigé. Etes-vous plutôt thé ou café après un long voyage....?
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