En juillet dernier, j'ai écrit :
Je ressens soudain le désir de vivre cette scène que j'imagine. La provoquer. Comme si j'allais faire en sorte de la vivre, pour le plaisir, ensuite, de l'écrire, dans ses moindres détails, dans ses plus infimes sensations.
Il y a plusieurs semaines, j'ai écrit :
Pourquoi les histoires ne seraient-elles romanesques que dans les livres ou dans les films ?
Il y a quelques jours, j'ai lu :
"J'ai commencé à faire de moi-même un être littéraire, quelqu'un qui vit les choses comme si elles devaient être écrites un jour."*
Ce matin, j'entends :
"Aussi loin que je remonte dans mes souvenirs, la frontière entre le réel et l'imaginaire a toujours été désespérément brouillée."**
*
J'ai vécu la scène imaginée. Elle se répète dans mon esprit. L'écriture viendra.
Je sens que c'est latent.
L'écriture latente. Celle qui coule en flot incessant dans mes pensées. Celle qui s'évapore dans mes rêveries.
*
En attendant. S'échapper.
*Mémoire de fille - Annie Ernaux.
** Roman Polanski.
4 commentaires:
Lorsque la cage reste ouverte la cage devient un nid.
je comprends tout à fait, parfois je ne sais que faire de tout ces écrits portés.....dans ma tête, j'ai eu écrit des heures entières jusqu'à l'épuisement ou jusqu'à tomber de sommeil, j'ai aimé ce temps là....cette richesse là.....je vous souhaite tout plein de littéraire....
Prends ton temps, on attends!
oui, s'échapper
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