Je regarde le spectacle du ciel.
Je n'ai pas fait la photo des volets mauves ni de la cabane dans le jardin ni des fanions décolorés dans les arbres désolés.
Pardon mais ici c'est la lumière qui m'enivre.
J'aime retrouver des petites phrases écrites n'importe où au crayon. Parfois je ne les comprends plus. J'aime bien. Elles me racontent autre chose.
Laisse-moi fermer les yeux. Ça va être magnifique.
Ma photo préférée à l'exposition de Josef Sudek avait la douceur d'une joue.
Une toute petite photo à regarder longtemps.
Quand j'entends la musique j'ai envie de danser. Là. Partout. Dedans. Dehors. Tu vois ?
Une petite photo une joue contre. Les souvenirs défilent.
Je m'éparpillerai sur le parquet et sur la pointe des pieds.
Ça va être magnifique. L'important, c'est la sensation évidemment.
Je n'ai pas fait la photo sur le banc délavé dans le jardin après.
Elle aurait été une belle photo.
Elle aurait été nue.
Avec les petites feuilles derrière. Vertes. Comme les chaussures.
3 commentaires:
Chaussures ... (jupe aussi...) ... des mots qui reviennent souvent chez Papillon ... Et les petits mots, les petites phrases éparpillonnées, aussi ... j'en retrouve partout aussi ... et parfoi, souvent, je me demande, pourquoi ...
J'ai aimé Sudek ... un jour peut-être, je mettrai des mots et des photos de c doux après-midi-là. je me demande quelle petite photo ...
Et puis ce sourire de "synchronicité" parce que mon emploi du mot "fanion", hier (http://loeildukrop.aminus3.com/image/2016-06-29.html), que j'utilise bien peu, et que je retrouve ici :-)
Bonne journée Papillon ...
oh, marcher sur la pointe des chaussures vertes sur un parquet......the must....isn't it....???? et durant ce temps les phrases, les mots la musique, la lumière et l'ombre papillonnent la petite robe noire elle est vaporeuse, juste ce qu'il faut......puisque la joue est là tout près....j'aurai je pense juste besoin de l'épaule, un petit peu, quelque instant, comme la poésie du papillon, juste encore un petit peu, svp....
Tes mots évoquent l'ete, la sensualité de la chaleur et pourtant tu n'est décris rien de tout ça....mais tu m'as transportée sur un banc, une place, des platanes, une jupe, des sandales....ça fait du bien de rebondir sur tes mots !
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