Quand on rentre, on bute toujours sur la façon de s'y prendre devant le nombre et la diversité des tâches. J'en passe par l'observation silencieuse et la lente réflexion aboutissant au renoncement.
Je déplace les priorités.
J'ai fait un tas de petites phrases. Un tas de petits dessins. Un tas de petites pensées. Un tas de petits papiers. Je les laisse se reposer.
En attendant, je ramasse les feuilles mortes du laurier, je redresse les volubilis égarés, je nourris le lierre épuisé, je caresse les capucines empuceronnées, j'encourage le frêle rosier.
La journée sera végétale. Ça me plaît de commencer par là.
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Le refuge se trouve parfois dans la fuite. Rattrapez-moi !
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Et, comme promis, j'ai éparpillé avant de rentrer les pages du carnet de l'été.
2 commentaires:
Je n'avais jamais pense à la procrastination aussi joliment et tendrement. D'ailleurs végétaliser est tellement plus agréable à entendre......je me demande si je ne vegetaliserais pas un peu aujourd'hui avec cette chaleur ....
végétalisons, végétalisons, assurément.....
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